DOI: 10.46298/cst.11985 ISSN:

A dynamic measurement of the relationship between public transport share, urban sprawl, car ownership and transport supply - Lyon, 1976-1995

Patrick Bonnel

Cet article peut être téléchargé sur le site de la revue : http://www.afitl.com/CST/precedents-numeros/N38/BONNEL38.PDF (lien visité le 24/09/2008)

In a context where a lot of European conurbations are trying to reduce or to contain car use in urban areas for environmental or economic reasons, this article aims at assessing the contribution of certain major trends to the evolution of modal split between public transport and car. The objective is to quantify these contributions. We examine the effect of urban sprawl and car ownership growth on the share of trip market between public transport and car. In the Lyon Conurbation, during each of the last two decades, the development of localisation of trips explains a decrease of 6 to 9% of the share of public transport depending on decade and study area ; while the increase in car ownership (with a fix spatial structure of flow) explains a smaller decrease between 1 to 4%. This quantification can inform decision-makers about probable changes in the market share of public transport and the importance of certain factors in these changes. It makes it possible to construct more realistic modal split scenarios and assess the scale of the effort that is required if only to maintain the car in its present position with a view to achieving sustainable development.

A l'heure où de nombreuses agglomérations en Europe cherchent à réduire ou à contenir la place de la voiture en ville pour répondre à des objectifs environnementaux ou économiques, cet article vise à quantifier la contribution de certaines tendances lourdes à l'évolution du partage modal entre les transports collectifs et la voiture. Nous examinons l'incidence de l'étalement urbain et de la croissance de la motorisation sur la part de marché des transports collectifs et de la voiture particulière. Sur l'agglomération lyonnaise, au cours de chacune des deux dernières décennies, l'évolution des localisations a été synonyme, selon la décennie et la zone d'étude, d'une perte de 6 à 9 % sur la part de marché des transports collectifs tandis que l'évolution de la motorisation (à structure spatiale des flux stable) a signifié une perte plus modérée de 1 à 4 %. Cette quantification permet d'éclairer les décideurs sur les évolutions probables de la part de marché des transports collectifs et sur l'importance de certains facteurs dans ces évolutions. Elle permet de bâtir des scénarios plus réalistes en matière de partage modal et de mesurer l'importance des efforts à consentir, ne serait-ce que pour contenir la place de l'automobile dans une perspective de développement durable.

More from our Archive